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" Carretera Australe, Up North "

El Chalten - Villa O Higgins
Prêt au départ pour la traversée sur Villa O Higgins, traversée qui parmis les cyclistes semble comme qui dirait... Mhh, légendaire...
40km de piste jusqu'au Lago Desierto, 40mn. de bateau, 6km à pousser, tirer, porter les vélos sur un chemin de rando bien raide pour atteindre la frontière Chilienne puis 20 km de piste pour 4x4 jusqu'au poste des Carabinieros, de là, 3h30 de navigation sur le Lago O Higgins et 10km de piste, pour atteindre Villa O Higgins, petit village isolé, à l'extrémité sud de la Route 7, communément appelée la Carretera Australe.



Nous voilà donc parti. Avec nous dans la galère, Priscille et Bernard sur leur tandem et Vicky et Henrik.

Quittons El Chalten avec un fort vent de face sur du ripio bien grossier et bien mou... Heureusement la chose s'améliore au fur et à mesure que nous roulons. Les paysages sont magnifiques, le Fitz nous salue une dernière fois de toute sa hauteur et le rio que nous suivons appelle à la pêche. Rien qu'à le regarder on imagine les truites énormes qui n'attendent qu'à mordre...



C'est ici que nous quittons la Patagonie du Sud...
Premier campement à la fin du Lago Desierto. Au matin, nous partons en tête de pelotton, après avoir fait timbrer nos passeports au poste Argentin.
Le chemin est comme promis, raide, étroit et boueux. Mais nos loulous prennent ça comme un jeux, Ouf !







Il faut dire qu'on a pas vraiment le temps s'ennuyer. L'entraide est de mise...



On s'arrête à mi-journée au bord d'une petite lagune (Laguna Larga), ce qui nous laisse le temps de pêcher le souper du soir, puis d'aller prêter main forte à l'équipe tandem qui nous rejoint gentilement... Truite et purée de pommes de terre, restes de vin rouge pour les grands et chocolats chauds pour les petits... et framboises de Magellan au dessert.



Le temps se dégrade pendant la nuit, les arbres craquent... au petit matin il pleut des cordes, la forêts est détrempée, les sentiers, un vaste bourbier et les traversées de ruisseaux sympatiques :)





Les parents s'amusent bien, les enfants,... beaucoup moins. La rivière est partout... J'ai froid, je suis trempé, c'est nul ce truc,... tout y passe.





Le sourire revient en même temps que le soleil refait son apparition comme si de rien n'était, quelques heures plus tard.





Toute l'équipe se retrouve au bord du Lac O Higgins à attendre le bateau de la semaine, qui a des chances de passer le lendemain.



La situation sur le haut de la Carretera étant un peu tendue ces temps-ci, manifestations, blocages des véhicules, etc... il y a semble-t-il pénurie de carburant et de nourriture, ce qui explique l'irrégularité du petit bateau qui est sensé venir ravitailler les carabineros, l'estancia et rapatrier quelques cyclistes égarés. Finalement, nous arrivons à Villa O Higgins en début de soirée. C'est beau !




La route des chutes (d'eau) - "Villa O'Higgins - Caleta Tortel - Cochrane (Carretera Australe, 250km)"

Francisco, Henrik et Vicky puis Bernard et Priscille en tandem lèvent l'ancre aujourd'hui par un soleil resplendissant, alors que nous restons un jour de plus à O'Higgins pour parfaire notre bronzage et... attendre le vent de face et les gros nuages mouillant pour rouler (he oui, sinon c'est trop facile ;) ... je rigole. N'empêche que le lendemain ce sera notre destin...



La piste est belle, mais le mauvais temps arrive en même temps que du vent en rafale bien canalisé par la vallée. Ce n'est plus le vent du Sud, bien constant et linéaire, mais plutôt comme chez nous, un vent ponctuel mais puissant, souvent chargé d'humidité.
On a retrouvé les énormes fougères, et les énormes feuilles de Nalcas.



Les torrents s'en donnent à coeur joie, déboulant de toutes parts. Entre deux nuages bas, nous apercevons les glaciers qui descendent jusque dans la forêt.



Pour ce premier soir, on soupe et dort collé les uns contre les autres sous le pan de toit d'un petit refuge en bord de route, blotti les 4 sur 1.30 (deux matelas et demi) de large. Au moins ce bivouaque improvisé nous permet de dormir à l'abri du vent, au sec et sans monter la tente (et surtout sans avoir à la démonter trempé le lendemain).



S'ensuit de belles montées et de belles descentes, en fait la piste n'est QUE montées et descentes...
Le ripio est assez moyen, de longues sections mauvaises succèdent à quelques zones plus roulantes.
Vraiment, par moment, j'ai envie de demander pardon à mon vélo...
Avec notre chargement, la tôle ondulée de la piste est un supplice. Je le sens vibrer de tous ces boulons.







La Carretera, ce petit ruban de piste de 2.5m de large s'enfonce en pleine nature sur plus de 1000km de long, les derniers 600km (sud) non goudronnées sont un défi de l'homme sur la nature. Eboulement, rivières gigantesques qui débordent, relief tourmenté... Tout y est ! Cette route à également cela de singulier, qu'à plusieurs reprises, elle est interrompue par des lacs, que seul de petits ferrys (irréguliers) permettent de franchir.
Après deux jours de route, nous arrivons à 12h00, au Fjord Michell . 14h37 : le petit ferry pointe son nez, 14h38 : un camion en débarque, 14h39 : il manoeuvre... enfin non, c'est impossible !? Il est reparti ?... En effet il est reparti(sans nous...) !!!
Finalement, nous embarquons dans le ferry suivant, le dernier du jour, à 19h00.



C'est Joey qui manoeuvre le ferry pour quitter le quai sous l'oeil attentif du capitaine. Puis vient le tour de Laura de conduire un moment... lorsque deux carabineros montent en cabine et lui demande son permis de conduire... lol ! Vient mon tour de conduire une petite heure "el barco". Le capitaine, ne regarde même plus le cap, trop occupé à discuter avec les carabineros et Silvia. Heuu, c'est où qu'on va ?

Dès notre arrivée, les carabineros avec qui on a sympatisé nous poussent jusqu'à Tortel avec leur pickup. Un petit détour de 25km sur notre itinéraire jusqu'à ce qui est à ce jour le plus beau village que l'on ait vu par ici. Construit tout en passerelles et pilotis de bois. C'est incroyable, quel travail !



La piste continue, pleine de rencontres, de sueurs, de montées, de descentes, de frissons... Silvia fait un plat ventre avec son vélo et Joey sort de la route pour finir 3 mètres plus bas dans le marais. Heureusement sans trop de mal.

Ceci étant, haa comme on est bien ici !

Le soleil joue à cache cache avec les nuages. La pluie n'est jamais très loin... C'est tantôt plaisant, tantôt désagréable.

Dans une montée particulièrement pénible, je me sens vraiment lourd. Faire monter notre espèce de tandem (le vélo de Laura est accroché au mien via le follow-me) me semble tellement dur que je demande à Silvia de m'aider à contrôler que mes deux roues tournent bien librement, par pur dépit. C'est là que l'on découvre une roue arrière tellement voilée que le frein bloque la roue en continu, cette dernière touchant presque le cadre. Petite pause, réparation, retension de chaque rayons...



une fois la roue dévoilée, je colle les rayons afin qu'ils tiennent les vibrations et autres chocs. Cette fois, ça devrait tenir un moment...

Nous arrivons à Cochrane, retrouvons nos amis cyclos et bien sur, comme de coutume, on abuse un peu des bonnes choses dont nous ne pouvons nous charger pour la route.

Cochrane, 3000 habitants, une station service, un petit supermercado qui vend aussi bien des tronçonneuses, de la viande, du chocolat, des slips, des palans à chaines gigantesques et des sucettes...


L'automne arrive avec les saumons (ou l'inverse ?)... - "Cochrane - Puerto Tranquilo - Cerro Castillo" (Carretera Australe, 330km)"

Amis du muscle Kronenbourg, voici ce qu'il vous faut !
Une petite cure de "carretera Australe" et vous perdrez facilement le bourrelet disgracieux (communément appelé le "pneu" chez les cyclistes "Kro").
La piste n'est que montées et descentes, c'est un vrai régal pour "mountain bike", plein de tôle ondulée et de gros cailloux.
Au programme, sueur et bonheur ;)



Les rivières turquoises sans fin (le rio Baker, Neff, Murta) sont à elles seules des joyaux qui valent le détour, pas seulement pour les pêcheurs, mais aussi pour les yeux et le simple plaisir d'être immergé dans de tels espaces.



Chaque soir, on se pose au bord de l'une d'elles pour souper puis camper et faire de beaux rêves après une belle mais parfois pénible journée d'effort.
Notre moyenne tombe à 30-40km par jour, mais qu'importe.

Un jour, nous battons notre record.
Départ vers 12h00 (on attendait des petits pains maison, spécialement préparés pour nous),
on roule 9 km de piste pourrie (1h00 de vélo),
suite à quoi on voit de belles truites dans le lac. On pêche 30 minutes.
Puis un quart d'heure plus tard, on tombe sur Aurélie et Florent, deux cyclistes de Grenoble qui terminent leur 4 ans à vélo.



On cause un peu sur le bord de la route, puis on pique-nique ensemble joyeusement, avant de se remettre en route 1h45 plus tard...(il est donc environ 15h30).
On roule encore 15 km (1h30), avant de camper dans le coin sympa qu'ils nous on recommandé (il est 17h00).
On a roulé royalement 24km ! Quelle avance :) ! Le voyage c'est aussi de belles rencontres hors du temps !

A Puerto Tranquilo, on s'arrête chez Manuel, qui nous offre un coin pour camper entre son cheval, sa maison et "Amigo" son jeune chiot. Un brave homme de 77 ans, d'une gentillesse peu commune, et qui s'appuie régulièrement 35km à cheval pour aller soigner son troupeau, quelque part dans la montagne.



On en profite pour faire une petite pause et aller observer de plus près la géologie tourmentée de la côte du Lago General Carrera, où l'action du vent et des puissantes vagues ont fini par sculpter le marbre qui borde ses côtes.
Une fois encore, mère nature nous offre ce qu'il y a de plus beau !









...Et la route continue...

Silvia nous propose un arrêt pique-nique au bord d'un petit affluent plutôt poissonneux. Il faut dire que c'est la saison du fraie, les saumons remontent les rivières pour aller se reproduire et mourir.



Ici, on a plus que des champions.
L'endroit est idéal pour montrer et expliquer aux enfants le voyage incroyable qu'ont fait ces poissons.

On en prélève un seul spécimen pour le souper, même si la tentation est forte d'en remplir les sacoches.
Un couteau, un roseau, un bout de chambre à air et voilà le harpon prêt. Méthode bibi Cromagnon à la pêche au saumon !
De l'eau glaciale à mi-mollet, il ne reste qu'à attendre le moment propice, dans l'endroit idéal. Et hop !



... Et la route continue...

Après une puissante montée (400m de dénivellation pas piqué des hannetons) nous nous arrêtons au Paso Cofre et mangeons notre saumon en darnes, sous une petite pluie mêlée de neige.
Il fait froid mais la journée a été extraordinaire.
Le lendemain matin, la neige recouvre les alentours.



On est quelques mètres sous la limite.
Le levé est pénible, tout est trempé et froid..., vite, un peu d'effort, une petite montée et nous voila réchauffés ! Ah... que du bonheur ;) 45km plus loin il est temps de s'arrêter, et, voici à quoi ressemblait notre dernier camp, au bord de la Laguna Verde, quelques kilomètres avant Cerro Castillo.



Pas mal, non ?

Suite à quoi, quelques montées et une longue et belle descente sur le pueblo de Cerro Castillo, point finale de la piste.



Ici, l'asphalte reprend.



Après 600 km de piste, c'est comme re-manger des cacahuètes salées après une année de régime sans sel(le)...

En selle (de cheval)... - "Cerro Castillo - Coyhaique" (Carretera Australe 100km)"

On est accueilli à bras ouvert à Cerro Castillo, Au camping de La Araucaria.



Le lendemain, il pleut des cordes toute la journée, et Félidor, le patron, nous invite pour le dîner. Saumon grillé à la cheminée. Miam !!! Les enfants jouent avec Felippe, son garçon de 7 ans et Silvia profite des sureaux du camp pour faire de la confiture.
Le sur-lendemain, comme par magie, il refait grand beau.

On en profite pour faire une petite rando jusqu'à la Laguna au pied du "Cerro Castillo" (la montagne). Félidor nous y emmène. A cheval, c'est plus facile !







Une chouette virée ! 5h de cheval, 2h de marche, dans des paysages du tonner ! Finalement je troquerais bien ma selle de vélo contre une selle de cheval :)

Le lendemain, nous levons l'ancre vers 12h00 pour 40km d'asphalte et un total de 1100m de dénivellation. Belle journée ! Heureusement pour compenser la facilité de roulement, une petite montée sympathique se présente, Le Paso Ibanez, qui nous freine un peu dans notre élan (15km de montée)...



Personne ne nous avait averti de "comme c'est beau ici !!!"
Les couleurs automnales y sont certainement pour quelques choses, c'est comme le Maine en automne, fabuleux... mais ça nous rappelle aussi que l'hiver n'est plus très loin (en fait, on ne l'a jamais vraiment oublié ;)







Camp dans une forêt de lengas jaunes, rouge et le lendemain, hop 72km et nous voici à Coyhaique.
Petite ville de 40'000 habitants, mais après 2 mois passé quasiment hors du monde, l'agitation est choquante. Des voitures, des gens, partout en ville !!! En 5 minute on voit passer plus de voitures que les deux dernières semaines... Et pourtant...


La route des trombes d'eau... Coyhaique - Puyuhapi (Carretera Australe 200 km)"

La nature a perdu de son charme, comme si l'asphalte y était pour quelque chose...Peut-être bien !
La géométrie d'une route asphaltée, ses abords, son entretient sont bien différents de celles d'une petite piste, sinueuse, humble en regard de la forêt qui l'entoure (voir qui l'envahi).
En revanche, les km défilent vite... on s'arrête un soir à Mañihuales, chez Jorge, dans sa "casa de ciclistas"...



Jorge, notre hôte et Françoise une cycliste française (63 ans !)

Incroyable, le gars reçoit 300 cyclistes par an, gratuitement. Il met à leurs disposition une chambre et une table,son église, que tout le monde se partage. On y mange en commun des spaghettis, avec Mathieu et Olivier, Françoise et deux italiens.

Le lendemain, journée maussade. Nous avons droit à une petite pluie fine intermitente, avant de dormir dans la petite église de Villa Amengual.








Olivier et Mathieu ainsi que Sébastien un cycliste belge y sont déjà installés. On dort tout les 7 sur 3x3m à l'arrière de l'église proprement dite.

Nous repartons au petit matin sous une pluie intermitente, puis, la piste reprend pour une ascenssion de 600m jusqu'au Paso Queula, dans le parc national du même nom.
Nous voici de retour sur de la piste, avec une végétation luxuriante et des trombes d'eau qui nous tombent dessus.
Non loin, la neige...











Ici, tout n'est que torrents, cascades et rios en furie... Je parie que les enfants n'ont jamais vu autant d'eau de leur vie !
On rattrape Olivier, Mathieu et Sébastien durant la montée et on roule ensemble jusqu'au soir, avant de camper en bordure du Rio Queula. Toute la nuit c'est le déluge, au point qu'au matin, le rio est méchamment sorti de son lit, comme nous d'ailleurs ! On est dans, disons... 20cm d'eau ? Laura joue au bateau avec nos chaussures dans l'abside et Sébastien a même des truites dans sa tente, lol !



En arrivant, c'était joli...




En repartant...un rio capricieux !

Donc, nous voilà reparti après un p'tit déjeuner sous la pluie, pour une journée de déluge. Tout est trempé, dedans comme dehors (des sacoches), mais les paysages sont superbes, et comme qui dirait, on les "vit". De la jungle "froide" de toute beauté...





Bien heureux néanmoins d'arriver à Puyuhapi, ou en s'enfile un steack frites dans le premier estanco venu, avant de trouver une petite hospedaje, où, étrangement, notre premier réflex est de s'installer sous l'eau courante (mais chaude)... entendez par la, une bonne douche...
Et c'est là que tu réalises enfin la chance que tu as d'avoir l'eau courante, et chaude en plus ! dans nos maisons...




Puyuhuapi - Villa Santa Lucia - El Amarillo - Chaiten (Carretera Australe 210 km)"

La route, inlassablement se déroule, tantôt en fond de vallée, tantôt à flancs de coteaux.
La météo est stable : Pluie et crachin écossais entrecoupés de périodes plus sèches.
La route reste mouillée en permanence, nous aussi d'ailleurs.



On recroise successivement les français et les italiens, tous on fait du stop.
On les recroise, car chaque jour, on avance, un peu... ceci-dit, bientôt il nous faudra aussi un jour de repos au chaud, car à force d'être mouillés on va attraper des pieds palmés (pour ceux qui ne les ont pas encore...)

Ces derniers jours, on a varié les hébergements et avons successivement dormis dans une cabane en construction en bord de route, un local cuisine d'une sorte de "camping", un camp militaire... bref, on peine à imaginer quel pourrait-être le prochain type d'hébergement rigolo !



On espère que bientôt la pluie cessera et les sourires refleuriront, les roues crisserons sur le gravier bien sec, au lieu de faire "slurp slurp" dans la boue...



Ceci dit, et comme disait mon boss "l'espoir n'est pas une stratégie", il se pourrait bien que l'on force un peu le destin en arrivant du côté de Puerto Montt.

De Santa Lucia, un chien errant sympathique nous adopte, "chienchientounet" où "Yelcho" pour d'autres, auquel Joey fait des livres d'or délirant... histoires de steacks fourrées au croquettes, de niches en steacks, etc... Donc, Yelcho nous suit une 40aine de kilomètres, dont un col de 500m de déniv. et une descente de 15km. Brave bête, ça n'a pas l'air facile...



Il pique nique avec nous, chacun (même Silvia!) partage sa ration avec lui, suite à quoi, malheureusement la piste se transforme en route goudronnée et, comme en plus ça descend, il n'arrive plus à suivre. On a un peu l'impression de l'abandonner et on est pas très fier de le quitter ainsi... Que voulait-il ? à quoi pensait-il en nous suivant ?... Bref ce soir, tous le monde est un peu triste d'avoir quitter le chien.

Le lendemain, on fait trempette aux sources chaude d'"El Amarillo" pendant au moins 3 heures... haa quel bien ça fait !



Puis on avale rapidement les 35km restant jusqu'à Chaiten, fin de "notre" carretera australe. A un jet de bateau de Puerto Montt.

Chaiten, 4 ans post-explosion du volcan du même nom, montre un visage balafré, malgré la reconstruction, les vestiges de l'explosion subsistent un peu partout. En dessus du village, le volcan fume toujours...

Ce soir, couché de soleil sur la mer, les dauphins s'ébattent à quelques mètres alors que nous dégustons nos spaghettis au pesto.



Après une nuit au petit port du village, nous embarquons à bord du "Don Baldo", cette après-midi, nous seront à Puerto Montt (ou Puerto Moche comme certains la surnomme).
Retour à la case départ, après 2800km pédalés, notre trip Patagonie s'achève.

La Carretera Australe, suite et Fin...

Quelques instants sur le vifs entre El Chalten (Argentine) et Chaiten (Chili). La carretera de A à Z, un mois de piste... en 4mn !



Nous laissons derrière nous la Patagonie et ses problèmes... La communication, tout un programme... pour une grave décision. La construction de barrages...











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Rencontré en chemin...

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