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Nouveau chapitre....

Les vélos encartonnés, nous prenons la machine magique, direction nulle part, au milieu du Pacifique Sud.



Et quelque part sous ces nuages, un îlot, des gens et des géants...




Te Pito o te Henua (le nombril du monde), Mata Ki te Rangi (les dieux qui regardent les étoiles), ou Rapa Nui....

Nous voici sur une autre terre de légende, une des îles les plus géographiquement isolées du monde, Rapa Nui, aussi appelé l'île de Pâques.
Sous l'oeil vigilant des Moais, ces grands géants de pierres, vivent quelques 5000 Rapanuis à Hanga Roa, le seul village de l'île.






C'est là qu'on a monté la tente, chez Benjamin, un Rapanui qui travaille comme coast guard pour l'Armada de Chile (la marine nationale). C'est notre camp de base pour ainsi dire.

Tout de suite, on est plongé dans un autre monde, celui de la "vie des îles"... Senteurs typiques des essences locales, explosions de fleures tropicales, cocotiers, bananiers, avocats, et petits champs d'ananas, sont maintenant notre quotidien.




Et ces pistes de terre rouge sur lesquelles on adore rouler, un petit vent dans le nez et en T-shirt jusqu'à point d'heure...



C'est l'hiver, la température navigue entre 18 et 23 degrés... juste parfait après l'été austral !

Les colliers de fleurs, les motos sans phares, les pickup troués de rouilles, ici, on ne se pose pas 36 questions... la vie c'est aujourd'hui. C'est beau l'insouciance...
Déjà une petite semaine que nous sommes ici, l'île chaque jours nous dévoile d'autre trésors. Hormis les multitudes d'ahus et de Moais, restaurés où non (entendez par là avec les moais debout ou couchés), l'île recèle de nombreuses cavernes. Les coulés de laves durcies sont partout, offrants moult cavités. Certaines ayant même servi d'habitations dans le passé.







Des falaises côtières aux rivages déchiquetés de champs de lave venu mourir doucement dans la mer, il n'y a que peu de place pour les plages, mais quand il y en a, elles sont plutôt paradisiaques.



Joey et Laura s'amusent à dénicher des noix de cocos puis à les libérer de leur bogue, avant d'en boire le lait et de les ouvrir sur des blocs de lave tranchants... Une noix de coco fraiche, vous avez déjà gouté ?
J'en avais aucune idée mais ça ne ressemble pas vraiment à ce qu'on achète en europe. Au lieu d'avoir une chaire "sèche", c'est moelleux, presque crémeux et il y a une quantité de lait extraordinaire. Mhhh, on adore !

Evènement à signaler...Joey à diminué la fréquences des livres d'or, preuve que la vie est plus douce. Douce comme le lait de coco que l'on boit chaque fois qu'on trouve des "coconuts" à terre (parce que grimper au cocotier, c'est pas encore gagner... ;) Ha oui... j'oubliais, il y a aussi un peu partout, perchés sur leur ahus de pierres de superbes Moais(...tout un vocabulaire) mais j'imagine que cela fera bientôt un nouvel article à part entière...





Ia ora na de Rapa Nui

On s'acclimate vite au rythme de l'île, surtout maintenant, car à cette saison, nous avons l'île à nous tout seul ou presque. Il y a bien quelques touristes mais sans plus. Ces dernières semaines, nous avons eu tout loisir de parcourir l'île en long et en large, dans ses moindres recoins. Sentiers ou non, rien n'arrête nos fidèles montures. Déjà 300km parcourus à vélo, alors que l'île fait 24km dans sa plus grande longueur...





Hormis quelques séances de pêche et autre snorkeling, nous avons passé pas mal de temps à admirer l'oeuvre colossale de ces polynésiens qui jadis érigèrent des géants de pierres avant de quasi disparaître, suite à des problèmes de ressources, engendrant des guerres internes, et finalement à la déportation de bien des hommes, envoyés dans les mines du Pérou, les maladies occidentales tuant le reste... En 1877 l'île ne comptait plus que 111 habitants, perdant la mémoire de ce passé si difficile à reconstruire.



Les moais (grandes statues de pierres monolithique taillés à même la montagne) sont omniprésent partout sur l'île. Ils protégeaient les tribus en rayonnant le mana (la force, le pouvoir) de l'ancêtre qu'ils représentaient. Garantissant une bonne pêche, de bonnes récoltes, les protégeant des maladies et apportant la forces à leur guerriers.
On en a recensé 887 au total, dont 288 ont été transportés et érigés sur un ahu (plateforme de pierre), 397 sur le site de la carrière de Rano Raraku et 92 sont en cours de transport vers un ahu.


Carrière de Rano Raraku








Quand aux ahus, ces plateformes cérémonielles de pierres il y en a également une multitude, un peu partout, surtout sur les côtes. Certains supportent des moais, d'autre non. Certains comportent des caveaux funéraires mais de loin pas tous.
De gigantesques ahus de plusieurs centaines de mètres, au petits de 5 à 10m, il y a vraiment de tout.
Il semble que ces ahus ait subit différentes phases, construit, utilisés, puis, recyclés (y compris les moais qui étaient dessus) entre autre en caveau, avant d'être scellés puis désacralisés. Il n'est pas rare de trouver des morceaux de moais dans les assises des ahus, semble-t-il que les moais et ces plateformes malgré le travail inouïs qu'ils nécessitèrent, étaient voués à une utilisation relativement courtes (de l'ordre du siècle) avant d'être recyclés.

Mais plus impressionnant que tout, le transport de ces colosses sur des dizaines de kilomètre est époustouflant. Quel labeur, que de sueur (certains diront... il n'avaient que ça a f... ?). Il faut croire que leur importance symbolique étaient énorme !

Les théories sur le transport sont diverses et variées...
J'aime bien celle de la "lévitation"; un prêtre ou un chef de haut rang pouvait via son "mana" déplacer les statues sans les toucher. Elles se soulevaient et se mettaient en mouvement direction l'ahu.
Sinon il y a aussi celle des extra-terrestre un peu trop science-fiction à mon goût. Pour les esprits plus cartésiens des théories plus terre à terre, découlant de minutieuses recherches archéologiques on proposés des solutions moins éblouissantes, mais tout aussi diverses et variées...
Roulés sur des rondins le moai couché, ou le moai debout, ou alors à l'aide d'une sorte de trépied et un mouvement de bascule...
Qu'importe... de toute façon, c'est incroyable!

Au 17-18ème siècle, il y eu vraisemblablement des problèmes de ressources, une remise en question de la société, violente ou non qui changea pas mal de choses.
Les moais en prirent un sérieux coup... Pour certains, ils furent jetés à terre par les tribus en guerres, pour d'autre aux contraire, il furent soigneusement, cérémonieusement couché, face contre terre, avant de laisser place à d'autres croyance (l'homme oiseau), d'autre cultes. Des lits de pierres soigneusement positionnés sous certains moais couchés semblent appuyer cette dernière théorie.
Voila pour l'histoire des moais en bref...

Quand à nous, d'Orongo le site de la cérémonie de l'homme oiseau à la carrière de Rano Raraku, en passant par Puna Pau (le site de la fabrication des chapeaux), les ahus Akhivi, Nau Nau, Tepeu, Tongariki, Tahai, Vinapu et tous les autres, on a passablement parcourus l'île.



Sa côte Ouest, sauvage, la péninsule de Poike, le sommet de Tervaka, ... que de noms qui maintenant évoque pour nous des endroits magiques... seule la pêche n'a pas été miraculeuse jusqu'à présent...

Heureusement, la mer nous offre quelques plaisirs sympa, hormis le spectacle quotidien des vagues venant se briser sur les côtes, les bancs de poissons multicolores, le corail et les tortues marines se prêtent volontiers au jeu...



... Je vous dis pas l'exitation chez les enfants :)

Et cet après midi, la mer nous offre ce qu'il y a de plus frais. Directement sorti de l'eau, voici notre repas du soir...



2kg de requin tous frais et encore tout sanguinolant... Miam ! :)

Todos borrachos

Petite plongée à "la pyramide" avec Henri (Garcia) un ex-plongeur de l'équipe à Cousteau qui a succombé aux charmes de l'île dans les années 80...





Le monde du silence, c'est toujours merveilleux. Petites grottes et gros poissons, coraux et grand bleu... -28m de bonheur !

Puis nous allons accueillir Carlito et Carlita al pequinio aéropuerto de Mataveri. Sympa de les retrouver ici les potes de Junin de Los Andes.



Le lendemain, c'est changement de rôles (mais là, c'est moins rigolo), c'est eux qui nous accompagnent à Mataveri... ça sent la fin de notre séjour ici. Snif !
6h. plus tard, on est a Santiago à improviser un bivouac pourri sur les catelles de l'aéroport car le lendemain à l'aube, on embarque à nouveau... direction l'Argentine.



Sommes donc à Buenos Aires depuis hier, chez Daniel, un ami de Warmshower qui nous a accueilli superbement. Pour notre premier soir il organise un superbe asado sur le toit de la maison avec une foule de copains. Merci Daniel !!!



On était un peu tous borrachos sur la fin mais bon... comme on pédale pas demain :)



Encore quelques jours à flâner dans les rues de Buenos Aires (finalement, je crois pas qu'on aura le temps d'apprendre le tango...) et hop...





Joey planifie déjà ses achats de gruyère et Laura de chocolats...


Fin du premier round...

Déjà 7 mois, 4000km, et toute la Patagonie, en long et en large.
On savait nos loulous bien braves, mais là, vraiment, ils nous ont épatés...
Vous pensez que c'est trop dur pour un enfant ?... Mhhh, sure que ça n'a pas été du gâteau tous les jours, mais ces p'tits gars ont un physique épatant et des limites élastiques :)
Ce qu'ils ont fait, bien des adultes n'y auraient pas résisté... alors les loulous, BRAVO, on est vraiment fier de vous !!!
Ils ont vécu au même rythme que nous, ont enduré la même météo difficile, les mêmes pistes pourries et les mêmes journées ou, pafois, garder la pêche ne coule pas de source...
Comme nous, ils ont ressenti les mêmes instants de joie suprême, coups de cafard, de bonheur simple, de partage et... ont supporté leurs parents en permanence, 24h/24h dans un environnement qu'ils découvraient pour la première fois.

Bref, nous voici de retour en suisse pour quelques temps. Les derniers kilomètres entre l'aéroport de Genève et la maison semblent aller tout seul.



C'est la première fois qu'on a si chaud... le goudron suisse défile sans effort, même les chemins caillouteux sont tout roulant et tout "doux"...



A Romainmôtier on est accueilli à bras ouvert par Clémentine et Dylan qui nous offrent l'apéro avant de nous laisser leur appart pour y passer la nuit. Quel accueil ! Ca fait super plaisir de voir que des gens cools, il y en a partout !



Puis petits 1000m. de déniv. jusqu'au sommet du suchet ou on se fait un dernier petit bivouac sous les étoiles.









Le dernier jour, nous sommes accueilli à bras ouvert par la famille et arrivons à la maison quelques heures seulement avant la pluie...









Voici donc la fin du premier épisode. La suite du voyage (car ce n'est pas fini) ... bientôt :)
...mais dans des contrées plus chaudes cette fois...


Diversions...

Quelques semaines de repos bienvenus. Un vrai matelas, les copains, la famille, et l'occasions de redécouvrir notre région.



Une nuit d'été à La Brévine depuis notre fenêtre (avec le son des cloches de vaches :)

Farniente, Escalade, Ice caving, vélo et planche à voile... Ca c'est le programme sympa :)
Pour le reste, le retour dans la paperasse et autre occupations modernes.... je préfère ne pas en parler...

Vallée de la Loue et Jura français










L'été frappe en plein, alors par 35 degrés, après avoir pris un bon bain de soleil, quoi de mieux que de se retrouver quelques heures dans une grotte de glace (he oui, on est pas dans la sibérie de la suisse pour rien :)...





Elle est pas belle la vie comme ça !






Mais déjà, il est temps de re-préparer les vélos et le reste du matos pour la suite du voyage. Cette fois, on est rôdé, ça ne devrait pas nous prendre trop de temps. Donc la semaine prochaine, on désosse les vélos, on pèse, on élimine et hop...

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Rencontré en chemin...

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