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L'île des Poulets... Kaua'i, Hawaii

Changement d'île, destination l'île des poulets, communément appelé Kaua'i. La plus éloignées et aussi la plus au nord des îles habitées de l'archipel.
Un p'tit coup d'aile, Honolulu, un p'tit coup d'aile, Lihue, nous y voici...

Les polynésiens y introduisirent les moas, les européens y amenèrent des coqs et autres poules. Ceux-ci se reproduisirent parmi, mais leur nombre resta stable, grâce à la canne à sucre. Après chaque récolte, le brulis des terres était de mise, tuant nombre de gallinacés, mais avec le déclin de la canne à sucre, les brulis cessèrent et les poulets proliférèrent... C'est ainsi que chaque matin, on retrouve un coq où une poule dans l'abside de la tente que nous ne fermons plus, afin d'aérer un peu notre logis...

Après être arrivé à Lihue, et remonté les vélos (on commence à avoir l'habitude!) nous trouvons à la base de Jack Harter Helicopters (le pionnier des vols en hélico sur Kaua'i) un accueil sympatique où nous avons pu y laisser en dépôt nos cartons de vélos (précieux parmi les précieux...), suite à quoi, nous nous mettons en route pour le nord.



La côte est superbe. De plages en plages nous progressons, évitant au maximum la highway, un peu trop fréquentée à notre goût.

Le système de permis et de réservations pour les campings étant aussi compliqué que sur Big Island, nous sommes obligés de le court-circuiter (comme de coutume) entendez par la, nous ne prenons aucun permis et campons où bon nous semble sans permis... qui vivra verra!.

Cependant, pour notre premier camp à Lydgate State Park, nous faisons une exception et prenons un permis à Lihue pour deux nuits.
L'opération est intéressante... trouver le bon bureau dans un horrible bâtiment administratif qui sent la naphtaline, remplir 1 formulaire interminable que le brave fonctionnaire retape aussi sec dans l'ordinateur, lettre après lettre, puis contrôle minutieusement que nos cartes d'identité correspondent bien à ce qui est écrit dans le fameux formulaire... ça prend des plombes... Avec une administration comme ça je comprends volontiers que les américains privatisent tout. Je soupçonne même que c'est un peu fait pour !

Heureusement, après cela, et avec la meilleure volonté du monde il nous sera difficile voir impossible d'obtenir d'autres permis, ne sachant pas quand et où nous seront chaque soir (et n'ayant pas loisir de retourner à Lihue ou d'obtenir une connection internet en temps voulu pour remplir la paperasse online)...

Pour éviter la highway, on prend les chemins de traverses, comme d'habitude. Pour le meilleur et le moins bon... quand la route devient sabloneuse, un rien s'en faut pour que les miles défilent lentement. Tant que les pneux restent en surface, tout va bien mais quand le sable devient mou, ça se transforme vite en galère...


Le sable, l'ennemi du cycliste...


Là ou ça roule le mieux est aussi là ou ça rouille le plus...


Les poulets (hawaiiens) aiment les bananes :)

Après quelques jours, nous voici au "Cap Nord", dit localement la "lighthouse".
Après South Point, l'extrême sud de l'archipel (sur Big Island), nous atteignons maintenant le point le plus au nord des îles habitéés d'Hawaii.



Déjà, nous allons atteindre la fin de la route. Là où débute la zone sauvage de la Napali Coast...


La terre sacrée de Kalalau, Napali coast. (Kaua'i, Hawaii)

Kalalau valley, une petite vallée perdue au milieu de la Napali coast, avec pour seul accès un sentier abrupte, traversant les falaises vertigineuses de la côte, passant par dessus les crêtes acérées de ces montagnes hors du commun, où les vents et la pluie ont, avec le temps, eu raison du basalt. Le même type de formation que sur certain versants himalayens. Ici on les appelle les "flutes ridges".


Flutes ridges





Nous partons avec 6 jours de nourriture dans les sacs à dos en plus du matériel de camp habituel pour une expérience inoubliable.





Car en plus d'une plage superbe, Kalalau est une terre Hawaiienne sacrée, chargée d'histoire, ou les heiaus (lieux de rituels) nous rappellent par la simple présence de leurs grosses pierres noires, que pendant longtemps, l'homme y a vécu en harmonie avec la nature.
Les dernières familles quittèrent la région vers 1920 env. pour des lieux plus accessibles comme Hanalei ou Waimea, mais aujourd'hui, Kalalau n'est pas complétement désertée pour autant. Après une longue journée de marche, 7h et 18km sur un relief bien mouvementé, nous arrivons au paradis et y établissons le camp.






Des rencontres étonnantes, comme Marc, venu ici pour une retraite et un jeûne de 27jours, Dimitry un bourlingueur de Sibérie, avec sa femme et sa petite fille de 2 ans qui ont établi un campement sommaire pour 1 mois, une jeune fille Tchèque qui chaque matin fait son yoga sur la plage,(parfois en companie d'un phoque), Brigitte, une suisse alemande qui comme nous est de passage et quelques autres "résidents" au long cours. Il y a encore Adam et Eve, la pureté des îles et deux robinsons qui quand l'occasions se présente chassent la chèvre au harpon... bref une joyeuse équipe.



Dimitry lui, a trouvé la solution pour l'approvisionnement... il se fait lancer des sacs étanches remplis de nourriture par un pêcheur, au large de la plage. Il ne lui reste plus qu'à aller les récupérer à la nage dans les déférlantes.





Les journées passent, toutes plus belles les une que les autres. De belles vagues pour jouer (que seul les plus audacieux affrontent vraiment), un sable aux reflets verts chargé d'olivine qui brille au soleil.




Le repos du phoque...



Nous explorons la vallée, dénichons au passage le seul oranger chargé des environs et redescendons avec un sac à dos rempli d'oranges que nous distribuons. Ici règne une ambiance magique, de début du monde, de fertilité, d'abondance dans la simplicité.



Jeux, plage, et la douche quotidienne sous la cascade, qui est également notre source d'eau potable.












Mais déjà une petite semaine est passée et il est temps de rentrer. Nous improvisons un camp peu avant l'arrivée dans la petite crique de Hanakapi'ai... seul au monde. Enfin mieux, en petite tribu !


L'heure des devoirs à Hanakapi'ai


Notre crique...

Mais demain, retour à la civilisation, puis nous mettrons le cape sur Waimea, de l'autre côté de l'île...(mais ceci est une autre histoire)


Hawaii... Un territoire américain ?

A première vu, oui, définitivement, comme qui dirait... Les premiers signes ne trompent pas.


Big truck, small ... comme certains disent ici ;)

Mais il y a aussi de vieux pick up arborant les inscriptions "US get out" qui laisse présager d'une île à deux visages, pour ne pas dire deux vitesses...

Quand les blancs (becs), vinrent à Hawaii, ils se sentirent obligés d'apporter la bonne nouvelle... Comme d'habitude, on retrouve les missionnaires en première ligne. Ceux-ci marièrent judicieusement nombre de filles des chefs locaux et héritèrent ainsi des terres. Ce fut un bon début !
Ils interdirent entre autre des pratiques hautement indécentes et pratiquées depuis des génération comme le surf, jugé trop "sexy" (à moins que cela n'ait été trop difficile à apprendre pour eux), et bannirent nombre de rites et croyances ancestrales...
L'afflut "blanc" suivi et avec les terres ainsi gagnées par les missionnaires et l'"ouverture d'esprit" des hawaiens, les blancs et leur esprit compétitif gagnèrent du terrain.
Plantation de canne à sucre, poste au gouvernement, etc..., ces derniers raflèrent la mise.
Là encore, ce fut une bonne suite au début. Puis, ils firent venir des dizaines de milliers d'asiatiques divers pour les plantations et les hawaiiens se retrouvèrent minoritaires. Les blancs patrons, les asiatiques salariers, et ... les hawaiiens quelque part hors système...
La "dernière reine" hawaiienne (sans autre options réelles) accepta pour un temps la protection des Etats-Unis, qui en "profitèrent" pour s'implanter franchement et quelques temps plus tard, sans autre forme, déclarèrent Hawaii un de leurs états. Aujourd'hui, bien des hawaiiens vivent cela de manière assez fataliste. Il y a ceux qui en profitent et ceux qui en pâtissent...
Néanmoins, une vague de protestation est sous jaçente, et des "groupes de défense" hawaiiens accumulent les preuves, traités historiques, pour un jour prochain présenter leur requête dans un tribunal international. Ca va pas être coton !

Mais aujourd'hui, Hawaii est un Etat un peu spécial où la rigueur du gouvernement et de ses divers services est un peu, disons... complaisant. Il faut bien ménager la chèvre et le choux...
Néanmoins, nous sommes officiellement aux "States" (encore que, mieux vaut faire attention à qui l'on s'adresse si l'on dit cela...). Et voici quelques petits fleurons de l'influence "américaine" qui me viennent à l'esprit (même si on adore l'amérique et ses habitants, il faut bien reconnaître le côté déplaisant de leur "justice" et du système... L'amérique et la chine ont finalement pas mal de points communs...)


Quelques perles récoltées en chemin, ou les trucs qui nous on quand même bien fait rire...

- Un jour, on nous refusa une place dans un camping car nous avions deux enfants de moins de 12 ans ! Leurs assurances ne couvrant pas les "enfants"... L'assurance de quoi et pour quoi, on ne compris pas très bien. On a bien proposé que seul Silvia et moi campions, et que nous laisserions les enfants dormir dans le parking..., ils n'apprécièrent pas la plaisanterie.

- Les supermarchés...
1 boîte de cacahuète $4 USD, deux boites $3.5 USD... Mhhh (c'est un coup classic de fait pour nombre de produits. comprenez la logique ?)

- Signe sur le bord de la route : "Free honey tasting, visitors welcome"... et derrière le panneau sur le portail à franchir, l'inscription "Posted, No trespassing, $500 USD fine" - Un jour, à la caisse du supermarché, la caissière type, encaisse une bouteille de vin que je donne à Laura pour ranger dans une sacoche... lorsque je l'entends hurler (la caissière, pas Laura)!
Whaouu que se passe-t-il ?...Il me faut un temps avant de comprendre qu'en fait, Laura n'a PAS le droit de TOUCHER une bouteille... bien sûr, suis-je bête, c'est tellement mal l'alcool (un peu comme le surf ?)

- J'achète une bière...
Do you have an ID ? ... sure... et je lui tend mon permis de conduire. Le gentil caissier regarde la chose sous toutes les coutures mais ne trouve rien... je lui montre là où est imprimé ma date de naissance, 25.01.1974, tout en lui expliquant que c'est un permis de conduire "swiss"... L'air dépité il cherche encore et et encore et me demande où est la date de validité... ben... il n'y en a pas! c'est un permis de conduire quoi ? ...quelque chose à l'air de lui échapper à moins que ce ne soit à moi...
J'explique qu'un permis de conduire c'est valable à vie, à moins que je fasse une bêtise sur la route, donc qu'il n'y pas de date d'expiration
Au final, ma carte de permis de conduire est refusé, ça n'est pas une pièce d'identité valide pour savoir si j'ai plus de 21 ans... car il n'y a pas de date d'expiration... je capitule et vais chercher mon passeport... Ahhh, système, quand tu nous tiens !

- L'essence pour notre réchaud...
Sinon, cet après midi, j'ai remplis ma bouteille d'essence pour le réchaud à une station service.
Ca a quand même pris 15mn de palabres. Le gars sous l'emprise du système voulait à tout prix que j'ai un jerricane au normes pour de l'essence avec un label spécial. Ma bouteille (ou c'est imprimé "Fuel" en grosse lettre et livré avec un réchaud à essence sous pression ne lui semblait pas répondre aux exigence pour contenir l'essence de leur groupe... Après avoir expliqué en long et en large que ce type de bouteille était spécialement conçu pour de l'essence, que je remplissait régulièrement aux stations services du monde entier, et que rien n'allait exploser sous sa responsabilité, il m'emmena voir le "manager" (de mes ...). qui resta sceptique un bon moment avant de prendre le risque de sa vie...
...et je remplis ma bouteille... 1 lt. de pure plaisir!

- La bibliothèque et ses prises électriques...
Je suis à la bibliothèque, avec ma carte de bibliothèque, mon username et mon password pour accéder au Wifi et à internet.
C'est le lieu d'accès type où l'on va tout le temps car autrement le wifi est très difficile à trouver à Hawaii.
Il faut être membre (tu paies pour 3 mois et ensuite tu est tranquile) wifi dans l'air, et en général ça marche...sauf qu'il faut encore de l'électricité parfois... Aujourd'hui, les batteries du laptop son déchargée, donc je le branche à une prise électrique.
Aussitôt madame sourir vient vers moi, ... "No you can't plug in your laptop here, we have no public power outlet...
Pardon ? pas de prises publique ? qu'est-ce que c'est que ça.... Je propose de payer l'électricité. Oui, mais... non. Le problème n'est pas là.
Pas de prises publiques signifie que le réglement interdit de brancher autre chose qu'un appareil de la bibliothèque. C'est trop dangereux pour le réseau éléctrique !... Mhhh, le réglement et les ... qui l'appliquent à la lettre (inutile de dire que la dame n'est pas Hawaienne)... Tout ça manque un peu de bon sens. J'argument 5mn. mais là, il faut le reconnaître, je parle à un mur. Le réglement est la seul chose qui compte ici... Bon, ben OK, je me casse. Espérons que le réglement évolue un jour !

Il y en a surement d'autres, mais il faudrait les noter de suite, car avec le temps, ça devient habituel et on n'y prête même plus garde, néanmoins, parfois, on rigole bien !
A part cela Paka Lau Lau (canabis) pousse partout, les bières sont bues sur la voie publique dans leur petits sachets en papier réglementaire et tout le monde est content :)


Powerline trail (trailblazing on bikes)... et Koloha rhum...

Le powerline trail, le seul chemin qui travers l'île est une piste qui fut construite lors de la mise en place de la ligne électrique, il y a bien des années. Les seuls renseignements que l'on à obtenus sont clairs. En VTT, ça doit être super...


C'est fort sauvage et fort joli

D'aucun nous on dit : Je l'ai fait quand j'étais petits, oui, ça doit aller à vélo; En voiture, ça passe; c'est assez plat; avec les vélos, tu peux passer entre les trous de la piste; etc... (mais personne ne l'a fait récemment apparemment) ... donc pour nous c'est une affaire réglée, ou presque. Départ à 9h00, belle montée jusqu'au trailhead de 5miles, puis le trail débute, une bonne piste 4x4 bien pourrie sur 2-3 miles, et du bien raide...


La piste pour 4x4 c'est dur...


...mais c'est pas pire.

Puis ça passe en version randonnée hardcore. On croise un type qui nous dit qu'il y a 10mn. à pousser et qu'ensuite, c'est bon (mais on ne sait pas vraiment d'où sort le bougre...). Donc on pousse parmi les hautes herbes, des sortes de joncs de 2m de haut, sur un sentier quasi invisible. Le sol devient bourbier, on patauge tout en s'élevant, les herbes griffent, le ciel est nuageux... 3 heures durant! Ca ressemble à ça...


Le chemin..."overgrown" comme qui dirait!


Mhh, pas bon le chemin...


L'entraide, à deux on est plus fort...


Ca alors, qu'est-ce qu'on s'amuse bien :)




L'occasion d'admirer les orchidées de plus près...

Puis, peu avant le "col", vient le coup fatal... Le sentier (ou ce qu'il en reste) est définitivement coupé quelques centaines de mètres suite à un glissement de terrain assez vieux apparemment. Une petite rivière boueuse barre le chemin ainsi qu'une "falaise" de 3 m... La chose en elle-même risque de prendre quelques heures et plus loin? c'est toujours l'inconnu. Après concertations on décide de rebrousser chemin.
C'est le premier trail qui nous résiste, mais là, c'en est trop... La descente nous prends quelques heures car là encore, il nous faut pousser.... Finalement après 9h00 d'effort pur sueur, on se retrouve à la nuit tombée à notre point de départ à panser les griffures du jour! Chouette alors ;)
Comme tout n'est pas négatif, on s'affale devant un bon quart de glace à la mangue avec en prime un poulet roti et des chips, ramassé au passage à Princeville...


Fini la brousse !


Et vive les palmiers !

La suite nous amène successivement à Lydgate park et le lendemain, à Port Allen, au sud de Lihue, où l'on décide de suivre la philosophie des Carlitos. On se paie donc une bonne bouteille (full size svp...) de Koloha Rhum et de vin.
Ce soir, on campe au Salt Ponds de Hanapepe, entourés de locaux et d'une myriade d'enfants, qui viennent jouer, dessiner, poser pleins de questions.
L'ambiance, malgré le temps maussade, est à la fête. Musique et festivité, la vie des îles...


Couché de soleil après la pluie


Le Grand Canyon...

Donc, après la tentative avortée du Powerline trail à vélo, nous reprenons la route, la vraie, jusqu'à Salt Ponds, de jolies petites salines en bordure de mer, le tout, encadré de palmiers, avant de filer sur Waimea.


Les salines (exploitées uniquement durant la saison estivale)

Au matin, notre ami le ranger (encore un autre ranger) nous amène le petit déjeuner avant que nous ne passions au plat de résistance... l'ascension du jour, le "Grand Canyon of the Pacific", le Waimea Canyon. 18 miles de montée pour 1300m de dénivelé (4200ft).



Les 7 premiers miles nous déséspèrent... la route monte tout droit sur le versant, sans contours, juste en plein dans la pente. Des "murs" successifs où parfois l'on est bien content de se mettre à deux pour pousser les vélos qui sont chargés un max. Heureusement, après la pause de midi on retrouve une pente raisonable et le spectacle l'emporte, faisant oublier les litres de sueur.





C'est ainsi que le lendemain, du haut de notre perchoir, nous admirons la Kalalau valley depuis le sommet du Pihea.





Encore une nuit au frais et c'est le délire de la descente, dans les bouffées d'air chaud, qui en quelques instants, nous ramènent sur les plages brûlantes de la côte.
Vers 18h, nous achevons les 5 derniers miles de piste sabloneuse (les joies de l'enlisement) qui mène à Polihale Beach, encore une fois, la fin de la route.





Camp sur la plage de 17 miles, avec 5 jours de farniente en perspective.





Ce que nous ne savons pas encore, c'est la chance que nous aurons... En lieu et place du "régime" minimum (spaghettis, etc...) un groupe de locaux nous "adopte" et là, c'est 3 jours de délire. Bodyboard dans les superbes vagues du coin, bronzette, coctails à gogo, steacks, burritos et surtout de superbes moments d'échanges. Soirée autour du feu...









Le Koloa Rhum coule à flots, alors que les loulous s'en donnent à cour joie avec Skyler (7) et Cash (4)
Des instants qui n'ont pas de prix !







Loin du tourisme de masse et de ses infrastructures néfastes, c'est à chaque fois dans les endroits "isolés" que la magie survient...




Back to... Poipu, the "golden coast" of Kauai

Retour tranquille et petit crochet par Koloa (c'est d'où vient notre rhum, d'ailleurs la deuxième bouteille, version "dark" rhum était encore meilleure...) et Poipu.





Notre tentative de camp sur la plage "privée" de Mahaulepu échoue lamentablement.


Mahaulepu area

Le premier soir, on tombe nez à nez avec un gars de la sécurité dans l'obscurité :(... qui nous renvoie d'où nous venons. Heureusement, une petite piste de traverse et hop, nous voilà hors de sa vue et nous finissons par improviser un camp en bordure de falaise... ça vaut pas la plage, mais c'est pas si pire.




Le camp sur la falaise... hey ! faut pas pousser on a eu été moins bien !

Le lendemain, après avoir bien visité la côte, on retourne camper à la même place (c'est le seul coin sauvage où ça semble jouable, le reste est couvert de palaces...), sauf que cette fois, à quelques pas de notre destination, un gars nous attend avec son pickup pourri, remplis de détritus, sa bière et sa clope. La nuit tombe... le type veut nous recommander un coin de camp superbe (lui même étant sans abris, il doit bien les connaître).
Au stade où on en est, il n'y a pas grand chose d'autre à faire qu'à le suivre...
Il offre au loulous deux belles coconuts à boire et on cause un bon moment. Après quoi, il veux nous emmener visiter une grotte (de nuit ??)... Bon là on met les choses au clair!
En nous quittant, il nous lance... : "Quelques fois des jeunes viennent prendre leur dose de meth. par ici. Il y a deux jour j'en ai viré une équipe..." si jamais, vous m'appelez et j'arrive ! ...Mhhh engageant ;)
Mais il est vrai le spot de camp est imprenable. Vue sur la plage superbe, avec en prime, une grosse lune qui éclaire le paysage c'est divin.




La nuit se passe bien, même si on ne dort que d'un oeil...
Le lendemain, nous allons retrouver nous amis de Poipu. Dawn, Kevin et Skyler ainsi que Grand'Ma nous ont préparé une superbe surprise. Après midi dans la piscine, soirée "Thanks Giving" avec une belle dinde bien arrosée et finalement un bon lit... haaaa.


Pop Corn au lit devant un bon film !



Le lendemain, dernière baignade dans le Pacific pour quelques temps... Dawn et Skyler nous amènent à l'aéroport avec leur Toy Tundra (4 vélos, 17 sacoches et 6 personnes + 2 cartons de vélos... tout rentre !), nous évitant le trafic des derniers miles avant Lihue, quelle classe. On apprécie doublement leur hospitalité, Merci++ !
Suite à quoi, on désosse les vélos et on re-pack le tout...



Mhhh... Est-ce possible que tout s'arrête ainsi ? On vient de partir, non ?...

Holy cow !!! Is this the place we call home ?

Los Angeles...rien de bien excitant. Une longue attente sous un ciel couvert de smog, mais il ne fait pas froid...
Une 20aine d'heures plus tard, on arrive dans le vif du sujet... Là, on plonge directement dans un autre monde...

Le papa de Silvia vient nous chercher à l'aéroport avec la remorque (he oui, ici, point de pickup full size) pour nous rammener à la casa.
Mais la casa... reste innaccessible en voiture, alors, nous finissons les derniers 100 mètres en tirant les vélos sur le traineau, ce soir il ne fait que -14 (mais la soeur de Silvia à enregistrer -19 il y a quelques jours...)





C'est "chocking !!!"
Passer plus de 3 mois sous les palmiers en nomadisant et se retrouver soudain au début de l'hiver dans la Siberie de la Suisse, sous la neige et dans un vrai lit... Je vous dis pas le contraste! Les sentiments sont mitigés...
Le lendemain, pelle, luge, construction d'un igloo (version polaire de la tente...) et fondue !









Snow, snow, snow...









Quelque chose me dit que le sable chaud hawaiien, le dynamisme du voyage, l'inconnu journalier, les rencontres magiques de tous les instants vont nous manquer sérieusement...


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Rencontré en chemin...

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